Un dimanche d'avril

Je ne t'oublie pas cher lecteur.

Juste, ma vie, en ce moment, j'ai le sentiment d'en être plus spectatrice qu'actrice.

C'est un fait indéniable et j'en suis la première désolée.

Ce dimanche.

Réveil à 9 heures (ne me demande pas pourquoi, j'aurais adoré faire une grasse matinée mais mon corps s'y refuse obstinément depuis bien trop longtemps maintenant).

Petite promenade du chien, petit déjeuner, grande promenade du chien.

Il est 10 h 30.

Je me décide pour un grand ménage, de toute façon, il pleut, donc .... Acte.

Vaisselle, litière du chat, sol de la cuisine.

L'ado se réveille.

Il est midi.

Petit déjeuner de l'ado pendant que je fais la salle de bain, les toilettes, le couloir et l'entrée.

Il est 13 h 30.

Je termine par le ménage du salon.

Il est 14 heures 15 quand on se met à table.

Et là, 15 heures approchent.

Il me reste la vaisselle à (re)faire et, éventuellement, prendre une douche (carrément nécessaire après ces heures de ménage).

Il est 15 heures, nous sommes dimanche, je suis en pyjama devant mon PC et je n'ai envie de rien faire de plus.

Alors, tu vois, cher lecteur, malgré les vitres pas faites, le linge pas fini de rangé, et bien la seule envie qui me reste est celle de glander sur mon canapé face à cet écran....

Spectatrice je te dis !

Bon dimanche à toi.

Sans voix

Alors que j'attendais ce soir tranquillement dans ma voiture que ma fille sorte de son cours de danse, j'ai assisté à une scène assez terrible.

A la sortie du cours de tennis, un parent s'en est pris violemment (verbalement) à un enfant suite (d'après ce que j'ai compris) à un différent entre les 2 gamins.

Plusieurs adultes présents autour du groupe retenait ce monsieur très en colère qui hurlait sur le jeune :

" Tu peux venir même avec toute ta famille, j'vais tous vous éclater, vous écrabouiler !"

Ce monsieur, qui doit flirter avec le mètre 95 (voire plus), retenu par 3 autres, penché en avant sur un gosse qui recule ....

Et bien j'ai trouvé cela terrifiant et hyper violent.

J'ai eu les larmes aux yeux pour ce gamin.

D'accord, j'ignore les tenants et aboutissants de la dispute des 2 jeunes.

Mais je reste convaincue que ce gosse ne méritait pas pareille frayeur verbale de la part d'un adulte.

La crise fut bien gérée par l'entourage et le petit est reparti avec son papy, non en avoir été poursuivi par ce grand bonhomme (oui, il a couru après la voiture...)

Non mais, dites-moi les gens, c'est moi ou bien on marche parfois sur la tête ?