Le temps passe ....

Et il n'y a bien que lui.

Alors, j'ai beau me dire, me répéter, le lancer à tous les vents, que tout va finir par s'arranger, que ça va de mieux en mieux, que ....

C'est faux, et j'en suis sincèrement désolée.

Je me suis encore couchée en larmes hier soir tant il me manque.

Je me suis encore réveillée ce matin le creux du ventre en vrac tant il me manque.

Je n'ai peut-être plus mal aussi souvent , certes, mais ..... Quand j'ai mal, c’est avec la même violence, le même sentiment de vide au creux de moi qui m'attire, me tourmente, me ravage.

Je ne contrôle toujours pas les larmes.

Alors, je sais parfaitement qu'il n'y a pas de règle sur le temps de cette convalescence, je sais aussi pertinemment qu'il n'y a pas de remède miracle à ce mal qui me ronge; mais je trouve que 4 mois, c'est long .....

Très ....

Trop .... 

100 jours

C'est le nombre de jours passés depuis ce terrible soir.

Ce sont les nuits passées à pleurer, à l'espérer, à l'attendre, à le rêver.

C'est le nombre de réveils en larmes, en boule, avec un vide tellement immense dans le creux du corps que je pense que j'aurais pu m'y perdre.

Ce sont les soirées passées à me demander pourquoi.

Et puis, comme annoncé par la sagesse de certaines de mes amies, le printemps repointe doucement le bout de son nez.

J'ai, pour la première fois depuis 100 jours, pleuré ..... de rire.

J'ai eu le luxe pendant quelques heures de ne penser à rien d'autre qu'à ces fous-rires (si un prof de lettres passe par là, il a le droit de me corriger, pas mon fort le pluriel des mots composés !!!).

Je suis donc allée ( en très bonne compagnie : merci Belle ) voir un film en avant -première.

Alors, accueil chaleureux et sympathique à base de cocktails et de macarons (j'adore les macarons !!!)

puis, film à l'humour particulier mais qui allait vraiment parfaitement avec moi. (mariage à l'anglaise : parfait pour déposer son cerveau pendant plus d'une heure et se laisser complètement aller à rire de ces grivoiseries!)

Comme quoi, tout finit par arriver, doucement, tranquillement.

Je passais donc vite fait par ici donner de mes nouvelles et remercier chaleureusement celles qui me portent, me supportent et m'aiment depuis ces 100 derniers douloureux jours.