lundi 24 mai 2010

The Cat-Miaou (2)

9 h : je descends du lit et traverse le couloir qui mène au salon. Je réclame quelques câlins et me recouche sur le canapé;le bruit des tasses, bols et cuillères me bercent un peu et je me rendors.
10 h 30 : l'aspirateur me fait sursauter et je cours jusqu'à la chambre de l'Enfant afin de me cacher sous la couette.
11 h : je passe la tête par la porte;la voie est libre donc je longe les murs jusqu'à ma gamelle. Je grignote et bois un peu. Tiens, je vais aller gratter un peu quelque grains de silice (c'est bien cette nouvelle litière, un véritable confort 18 étoiles et en plus ça rebondit partout!!un délice je vous dis!!)
11 h 10 : je retourne dans la chambre de l'Enfant et me recouche un peu.
13 h 30 : je me lève pour aller voir ce qui se passe à l'extérieur. Je regarde par la baie vitrée et vois passer une mouche devant mon museau. Je réfléchis un peu avant de me décider à la laisser vivre.
13 h 40 : je change de chambre. La routine m'effraie donc je vais me coucher sur l'immense lit de ma chambre de nuit (pour une fois que j'y suis seule et que je n'ai pas à le partager avec les deux autres...Non, mais, ils sont sympas, spa ça mais...Ils prennent juste un peu de place)
16 h : je fais un tour sur le rebord de l'évier mais il ne s'y passe rien. Je me couche sur le canapé.
18 h 30 : les minis-trucs rentrent et font un bruit insoutenable, je retourne donc dans la seule chambre qui leur soit interdite.
20 h 30 : j'entends une boîte (de thon!!! de thon!!! de thon!!!)et me précipite dans la cuisine (c'est dommage je faisais un trop beau rêve.pfff...)
20 h 32 : le maïs n'est pas mon ami;c'est un gros vilain pas beau...
20 h 45 : j'attends sur un coin de table que l'Homme s'allonge sur le canapé.
21 h 30 : il y va ENFIN et je peux patouner et m'étendre de tout mon long sur son ventre où je suis si bien. Quoi que...il y a quelques semaines encore, il portait des petites choses toutes douces et douillettes et moelleuses et tout et tout sur lesquelles c'était un pur bonheur que de s'allonger. Mais depuis que le soleil est là, c'est nettement moins confortable pour moi. Étrange ce coton trop léger...
23 h 30 : ils se lèvent et vont se coucher. Je les accompagne parce que je crois qu'ils aiment bien ça. Ils me parlent, me câlinent et me caressent. Mais je me permets quelques petits écarts dans la nuit et passe aussi un peu de temps toute seule sur la canapé.

Bon, tout ça pour dire que je mène une vie pas des plus faciles.
Avez-vous remarqué le nombre de fois dans une journée où je suis dérangée???Mmmmm???Zavez vu???
Sapristi de bon sang de bois!!!

Cat-Miaou je vous le dis moi, spa une vie...

Acte manqué


Reine de la procrastination, je ne suis pas parvenue à me tenir à ma décision (je n'ose écrire promesse) de bloguer une fois par semaine.J'en suis très sincèrement désolée mais ma vie est tellement compliquée par moments que j'ai de réelles excuses.
Si,Si..........
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Par exemple, ce matin.

Pleine de très bonnes intentions au vu du chiffre que cette ¤¤¤¤¤ de balance affiche, je me décide pour des petits haricots verts (du jardin de Papoune), cuits à la vapeur.

Ça, c'est bien comme résolution.

Je peux rajouter beurre et petite crème pour l'Homme et les minis-machins* et pour ma taille pas fine (mais généreuse) ils seront parfaits nature.

A l'heure qu'il est, de l'eau est en train de bouillir dans l'attente du plongeon des spaghetti et l'auto-cuiseur trempe dans de l'eau savonneuse très chaude afin de permettre au fond noirci de retrouver sa brillance d'antan.

Oui...........
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J'ai réussi à faire cramer (et bien comme il faut en plus, hein, sinon, spa drôle) mon kilo de haricots verts du jardin de mon Papoune dont la seule raison d'être est de permettre à ma taille (généreuse ET moelleuse) de retrouver celle de jadis.

Je mangerai donc comme les enfants ce midi et tant pis pour ma bouée;je verrai si je suis suffisamment motivée plus tard pour me remettre aux abdos (mais, promis, si vraiment j'y parviens, je le blogue)

*:enfants

mercredi 12 mai 2010

Mots d'enfants

Bon, ce sera bref parce que ça ne fait pas une semaine mais je me devais de partager avec vous ces petits moments qui rendent délicieusement rigolo mon métier.

Surveillance d 'un devoir.

Le titre du devoir : l'ONU.

-Pfff, ça veut dire quoi l'ONU?
- je ne peux pas t'aider , c'est un contrôle.Mais regarde bien tous tes documents et souviens-toi de ton cours.
- j'aime pas lire (contrôle sur une étude de documents....c'est pas gagné ma pov'dame!)
- tant pis pour toi, tu fais ce que tu peux mais tu te tais et laisses les autres travailler.
- Mais dis-moi juste le U, les autres je sais.
- ....
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- Ah, ça y est, je sais !!!


Humanitaire!!!(je n'ai pas pu me résoudre à l'écrire comme lui devait se l'imaginer, désolée)

Il se penche tout fier sur sa copie ...

J'ai dû réprimer un fou-rire, je sais, je suis une méchante surveillante qui se moque : pardonnez-moi!

dimanche 9 mai 2010

Des nouvelles (suite)




Re-coucou les gens.
Comme la foule en délire n'en peut plus de cette trop longue absence je vais me lancer un défi:
une blog-note par jour
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Euh.
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Par semaine.
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Voilà, c'est ça, par semaine.

Nan mais par jour, spa possible et ceux qui connaissent un peu ma très trépidante et terrible (à prononcer plusieurs fois très vite s'il vous plaît) vie professionnelle savent que ce n'est pas possible.En plus, mon blog est inaccessible du lycée : verrouillé par le pare-feu de l'éducation nationale!!(pfff, comme si j'écrivais des cochoncetés sur mon bébé blog!)

Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui je m'interroge sur l'éducation.

Mouais, je sais, c'est sérieux du coup mais bon, c'est bien aussi parfois, non?
Dans le très sérieux magazine qui accompagne le journal du dimanche de mon sud-ouest natal, une journaliste s'interroge (et nous interroge) sur le pour ou contre récompenser les services qu'un enfant nous rend par de l'argent.
Alors, oui, moi cela m'interroge, m'interpelle, me rend dubitative, perplexe;bref, j'ai le cerveau qui se demande si ce que je fais c'est bien.
Et bien, oui, parce que moi, l'Enfant-Chérie, je ne la paie pas.Ben non.Avec toutes mes années de galère financière c'est la première fois de ma vie que j'ai un salaire entier donc j'en profite, je ne vais pas la payer parce qu'elle débarrasse son assiette ou met la table avec moi (de toute façon, la plupart du temps elle met la table sans que je n'ai à le demander;oui, je sais, cette Enfant est adorable)

Je sais, flagellez-moi, je suis une mauvaise mère qui va baver devant des palettes de maquillage (pour ne pas les acheter d'ailleurs parce que les présentoirs de nos jours ma brave dame et ben spa solide du tout du tout...), qui s'éclate sur Ama-zone et commande tous les quinze jours plein de livres (mais je lui prête, hein, mes bédés ensuite si,si;même que certaines je les lui donne...).
Je lui donne aussi de l'argent de poche.

Mais je refuse de payer ses services rendus.
Alors, du coup, je culpabilise.
La psy-bidule elle écrit qu'il faut que l'enfant comprenne que "l'argent ne tombe pas du ciel". L'Enfant-Chérie le sait, enfin, je crois.Ou je me plaît à espérer qu'elle aura suffisamment d'intelligence plus tard pour s'en rendre compte au bon moment.Et puis, quand bien même il lui faudrait quelques galères pour le comprendre : où est le mal?
L'autre psy-machin (qui elle est contre) considère que ne pas payer les services rendus par ses enfants leur permet de "prendre conscience des autres".
Bon, je ne suis pas non plus tout à fait d'accord avec elle.
Je ne paie pas ma fille parce que je préfère qu'on se fasse plaisir d'autres manières, parce que je considère comme naturel qu'elle débarrasse son assiette, parce que ça ne me gêne pas de ne pas aspirer le sol de sa chambre pendant plusieurs semaines sous motif que la chambre n'est pas rangée.
D'ailleurs, là, ça faisait bien plus d'un mois que je ne l'avais pas fait: trop de trucs et machins sur le sol, des papiers (et que je découpe et fabrique des bidules), des petits animaux (merci Noël),des habits (Angel, LaLutine et ma fille : même combat pour les p'tites toulottes).
Et puis vendredi, en rentrant de l'école, elle est montée dans sa chambre, je n'avais rien demandé.
Elle en est redescendue une demi heure plus tard:
-Maman, ma chambre est rangée
-Nan?Déjà?
-oui, viens voir.
Je monte et trouve une chambre (presque) rangée.
Du coup, je suis super fière d'elle, je le lui dit.
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Mais je ne la paie pas.

Par contre, quand samedi matin elle m'a demandée:
-Maman?On fait les légumes aujourd'hui?
Et bien j'ai dit oui.

Hihihi!!!

(promis, j'expliquerai un jour en quoi consiste une journée de légumes si vous le réclamez à corps et à cris)

samedi 8 mai 2010

Des nouvelles


Je sais que vous n'en pouvez plus d'attendre mais j'ai une excellente raison.
Je vous rappelle que j'étais blessée (si,si, relisez ça)
Comment ça c'était il y a plus d'un mois??? D'accord, je ne suis finalement qu'une grosse feignasse....Mais j'ai fait des choses pendant ce long mois.

D'abord, il y a eu les vacances scolaires et comme tout le monde le sait, ce n'est pas le moment où les parents se reposent, non, non.
Bon, j'ai laissé l'Enfant-Chérie un petit peu au centre de loisirs afin qu'elle découvre plein de nouvelles choses (faire des dessins...),qu'elle joue à des supers jeux (La balle au prissonier...),qu'elle se fasse de nouveaux amis ou qu'elle retrouve ceux de l'année dernière...
Bref, bilan, les verres des lunettes à changer (c'est pas comme si elle les avait depuis 1 mois...Si?Tant pis...)

Et puis, j'ai préparé et (accessoirement) passé des concours.

Oui, parce qu'aussi passionnant que soit mon métier d'assistante d'éducation au sein d'un établissement d'enseignement secondaire professionnel (oui, je suis pionne en lycée, et alors?), et bien figurez-vous que je ne vais pas pouvoir y finir ma vie.
Ce n'est pas que je refuse, bien au contraire. Au regard de toutes mes années de galère, si on me proposait aujourd'hui de rester là où je suis même sans aucune perspective d'évolution, je crois bien (j'en suis même certaine) que j'accepterai.Bref, la question n'est pas là.
Je suis pionne, donc, en cdd et il faut très sérieusement que je réfléchisse à ce que je veux faire quand je serai grande.
En attendant que les réponses ne me parviennent (en grosse feignasse que je suis vous ne croyez quand même pas que je cherche, j'attends qu'elles arrivent...), je passe des concours.

Je suis donc allée à plusieurs reprises dans cette grande ville étudiante à une heure trente de route de chez moi à trois reprises ce dernier mois.

Et bien, je peux vous dire que quand la poisse se colle à vous, elle ne vous lâche pas comme ça, non, non.
C'est une tendre et douce amie qui refuse de vous lâcher (surement au vu de votre corps confortable).

Alors, pour l'exemple:
Premier jour de concours, je décide de traverser la rue pour rejoindre ma voiture et avaler très rapidement mon repas-sandwich.
J'attends gentiment à un passage protégé (je me demande pourquoi ils ont osé l'appeler comme ça, je vous assure que je ne m'y suis pas sentie protégée du tout...)et un automobiliste me fait signe de traverser.
Et là, tout va très vite.
Il regarde dans son rétroviseur et moi, je regarde la voiture derrière lui.
Nous constatons tous les deux que la demoiselle regarde à droite, à gauche, bref, partout sauf devant elle.
Il freine quand même, j'hésite à traverser.
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Et bôôôôngggggg !!!
J'ai à peine eu le temps de reculer mon pied du passage (ouais, protégé, c'est ça!!).
Mon petit cœur battait super vite.
Résultat : que de la tôle froissée mais une grosse frayeur pour tout le monde.

Je mâchonne mon sandwich dans ma voiture quand je m'aperçois que j'ai oublié ma trousse.
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Qu'est-ce que le point?
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J'y retourne malgré tout la semaine suivante (oui, je sais braver tous les dangers car je suis une winneuse et tout et tout, j'ai accouché sans péridurale moi Madame, j'ai vécu dans l'est de la France là où il fait moins mille en hiver, j'ai repoussé les avances d'un patron, j'ai survécu à la nourriture de collège,bref....je vous raconterai peut-être un jour)

Je mange tranquillement dans ma voiture (oui, question repas équilibré on a fait mieux que les sandwiches, je sais, mais question rapidité et facilité, moi, je ne connais pas mieux), quand tout à coup.
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(oui, je sais ménager mon suspense).
Un jeune homme se cale entre deux voitures afin de restituer le sien, de repas.

Merveilleux, je n'ai plus qu'à espérer ne pas déposer le pied dedans en sortant.

J'en ai encore plein d'autres des comme ça dans ma vie de tous les jours mais je vais vous épargner une trop longue lecture.


@bientôt les gens.

N.B:j'ai cassé deux verres aujourd'hui en faisant la vaisselle et en me reculant pour les mettre à la poubelle j'ai écrasé deux petits pois de mon talon gauche : c'était froid (oui, je suis pieds nus chez moi)